Face aux risques liés au travail sur écran
et à la sédentarité, Phosphea s’engage
Prévenir et combattre les maux associés au travail sur
écran et à la sédentarité constitue un déf i souvent sous-
estimé pour les fonctions administratives. La direction
générale de Phosphea s’en est emparée en 2024 en
dispensant à 34 % de ses collaborateurs en France une
formation spécif ique animée par le Service de prévention
et de santé au travail d’Ille-et-Vilaine. Pour soutenir les
bonnes pratiques d’aménagement de poste et proposer
des pistes d’amélioration organisationnelle ou matérielle,
les interventions se sont déroulées directement dans les
locaux de l’entreprise. Ces actions de sensibilisation seront
par la suite intégrées à l’accueil SSE (Santé, Sécurité,
Environnement) de l’entreprise et déployées auprès des
nouveaux arrivants par la coordinatrice SSE Phosphea.
Réussite marquante de Magnesium do Brasil
en matière de sécurité
En 2024, Magnesium do Brasil a réalisé près de 200 tours,
inspections et audits de sécurité sur son site industriel.
Ces exercices résultent d’un effort collectif où chaque
collaborateur, partenaire et fournisseur a pleinement joué
son rôle. Notamment, en remplissant scrupuleusement les
permis de travail et en signalant sans délai les situations
dangereuses. Notre f iliale brésilienne souligne également
l’importance cruciale du respect rigoureux des
« Règles d’or », indispensables pour garantir la sécurité
de tous les intervenants sur les lieux de travail.
Magnesium do Brasil réaff irme ainsi sa détermination
à continuer de repousser les limites en matière
de sécurité opérationnelle et à maintenir un
environnement de travail exemplaire pour tous.
Sécurité : la division Plasturgie récompensée
de ses efforts
Plus de 800 jours sans arrêt de travail à Drulingen, plus
de 500 jours à Dinard : les deux sites d’Agriplas ont,
en 2024, atteint des résultats sans précédent en matière
de sécurité. C’est l’aboutissement d’une implication
renforcée à tous les niveaux, depuis la direction jusqu’aux
équipes opérationnelles. Comités de prévention mensuels,
quarts d’heure sécurité, rondes sécurité… De nouvelles
routines ont été mises en place pour favoriser le dialogue
sur les situations concrètes, encourager la remontée de
tous les incidents et partager les actions correctives mises
en place.
« La mobilisation des collaborateurs passe aussi
par la formation. Comme il n’est pas toujours simple de
libérer les opérateurs pour leur permettre de suivre des
stages en présentiel, nous avons étoffé notre offre
d’e-learning avec, par exemple, des modules sur des
outils de manutention spécif iques, les meuleuses, le risque
électrique ou encore le bruit »
, explique Aurélie Bohuon,
responsable QHSE sur le site de Dinard. En parallèle,
des analyses ont conduit à des aménagements de poste,
par exemple pour mettre en place des protections
sur les machines ou sécuriser le chargement des produits
en sortie d’usine. Les équipements de protection
individuelle ont, quant à eux, fait l’objet d’une révision
af in de mieux prévenir les risques réels sur le terrain.
« Jusqu’en 2023, les chocs à la tête étaient assez fréquents
dans l’atelier de production,
explique Solène Walser,
responsable QHSE sur le site de Drulingen.
Depuis, nous
avons rendu obligatoire le port de la casquette renforcée.
Tout le monde la porte sans rechigner, si bien que nous
n’avons plus enregistré un seul accident, même bénin. »
Au-delà des progrès mesurés par les indicateurs, c’est
une véritable culture de la sécurité qui s’est enracinée !
CAS BUSINESS
Déclaration de Performance Extra-Financière 2024 36